Ton revers, ton adversaire, les spectateurs, la surface, la chaleur…. En tennis, c’est simple, un rien t’énerve (surtout quand tu perds). J’ai répertorié ici les 100 trucs les plus susceptibles de provoquer chez toi une crise d’hystérie. La liste n’est sans doute pas exhaustive. Mais elle me paraît quand même très complète…

Le jeu

100. Quand tu sens rien en revers alors que deux jours avant, t’étais persuadé d’avoir eu le déclic.
99. Le « let » perdant.
98. Le toss d’avant match. T’as autre chose à penser à ce moment-là qu’à répondre qu’à des questions débiles. M ou W, service ou retour, quel côté… ? Merde, slip ou caleçon, tant qu’on y est ???
97. Quand le match après lequel tu es programmé part finalement sur un 3è set alors qu’il y avait 6/4, 5-2.
96. Les défaites après avoir eu balle de match. Traumatisme pendant des mois, limite divan.
95. Les revers chopés.
94. Les balles litigieuses, surtout sur un point important. J’annonce, j’annonce pas ?
93. Les doubles fautes.
92. Les contres.
91. Les arbitres zélés. Comment ça, faute de pied ????
90. Quand ça joue l’acier sur le court à côté du tien, alors que toi t’en mets pas une.
89. Les services slicés qui fusent bien loin sur ton revers
88. Les services « kickés » qui giclent bien haut sur ton revers.
87. Les bois.
86. Le super tie break au 3è set, no-ad ou autre sets en 4 jeux. Faites ce que vous voulez comme réforme, mais ne touchez pas au système de score (oui, c’était ma parenthèse syndicale).
85. Ce moment où tu te rends compte que t’as cassé ta raquette.
84. Le petit bras.
83. La balle qui roule derrière toi et que t’as pas vu. Risque d’entorse : 85%.
82. La balle qui heurte le filet et qui revient dans le terrain. Tu as le choix entre aller la chercher et faire une double, ou la laisser et être obligé de jouer 3 m derrière la ligne pour ne pas risquer de marcher dessus.

Les joueurs

81. Les gauchers.
80. Les + 45 ans.
79. Les anciens footeux reconvertis, ceux avec les shorts amples (généralement bleus). Tu sais que ça va ramer…
78. Murray et Djokovic. Sans eux, Rodge et Rafa auraient au moins 5 Grands Chelems de plus chacun. Peut-être même que Gasquet en aurait un (non, je déconne).
77. Les mecs calmes. Ça te stresse.
76. Devoir boire un coup avec ce mec euphorique qui vient de faire la perf de sa vie contre toi et qui te saoule avec ses analyses, alors que tu as juste fait un match horrible.
75. Ton partenaire de double qui n’en met pas une.
74. Ton partenaire de double qui (comme d’habitude) a oublié sa bouteille d’eau et qui te tape la tienne à tous les changements.
73. Les faux non classés qui ont été 2/6.
72. Les tricheurs.

Les gens

71. Ces gens qui tiennent absolument à te parler de tennis alors qu’ils n’y connaissent rien (grillés au bout de trois mots).
70. Ceux qui t’expliquent que Rafael Nadal est dopé.
69. La jolie fille qui s’arrête au bord de ton court et qui finalement se casse au bout de trois points en faisant la moue…
68. Ceux (tout le monde) qui disent que le revers à une main est coup magnifique. Toi, t’as un revers à deux mains et il est moisi.
67. Ceux qui disent Ten-Nice au lieu de ténis (comme ta grand-tante et Richard Gasquet).
66. Les conseils tactiques à deux balles du 30/3 du club, genre « mets la balle dans le court ! » Ah ok, merci.
65. Ceux qui te demandent sans cesse si tu as gagné, même quand tu reviens de l’entraînement.
64. Ceux qui ne comprennent pas l’importance du tennis dans ta vie.
63. Le pote de ton adversaire qui s’enflamme à chacun de ses coups gagnants.

Les excu… euh, les conditions

62. Quand, en équipe, tu fais ton match tout seul pendant que tout le club est allé voir le match de ton pote dans la salle d’à côté (sous-entendu : ça y joue beaucoup mieux).
61. Les ampoules.
60. Les moustiques, en été.
59. Le vent.
58. Le soleil.
57. La pluie.
56. Le froid.
55. La chaleur.
54. Les horaires de match (notamment par équipes) beaucoup trop matinaux.
53. Les courbatures (surtout aux abdos).

Le matériel/équipement

52. Le cordage qui ne lâche jamais quand il faut, ni où il faut (toujours en haut du tamis, preuve irréfutable que niveau timing, t’es pas Federer).
51. Les balles Tretorn Plus (ça devrait être interdit).
50. Le prix du cordage : 35 boules la pose (dont 28 de main d’œuvre), faut arrêter.
49. Le prix des machines à corder : 12 000 boules, là aussi, faut arrêter (à ce prix là, tu as une voiture neuve).
48. La pose du surgrip. Après 10 tentatives, tu l’as toujours pas positionné pile sur le bout du manche.
47. Quand ton cordage se détend. Tu ne sens plus rien, c’est psychologique.
46. Les chaussures Babolat (durée de vie : 2 heures)
45. Les tee-shirts horribles (et trop grands) que tu récupères à chaque tournoi.
44. Ton gros sac Wilson qui fait 200 kg et que tu ne peux même plus fermer tellement il est bourré d’objets inutiles (serviettes sales, vieilles balles, échantillons de cordage, biscuits secs de 2003, etc.)
43. Quand ta tenue fétiche, celle avec laquelle tu ne perds jamais, est au sale alors que tu joues dans une heure le match de ta vie.
42. Les chaussettes toujours trouées au même endroit.
41. La banane moisie que tu retrouves au fond de ton sac.
40. L’anti-vibrateur qui se barre sur un smash boisé. Possibilité de mettre ensuite une heure à le retrouver.
39. La boîte de balles (neuves) retrouvée ouverte dans ton sac. Balles foutues…
38. La serviette que t’as oublié d’enlever de ton sac depuis deux mois. Bon ben tant pis, tu fais avec.

Les courts

37. Les COSEC des années 60, ceux avec les lignes de hand apparentes et les panneaux de basket mal replié au-dessus de la ligne de fond (responsables de plus d’une double).
36. Le planning de réservation plein alors que t’as trop envie de jouer.
35. Les joints mal soudés sur les vieux bétons poreux de campagne.
34. La terre battue synthétique. Mais qui a inventé cette merde ?
33. Les poteaux de grillage. Une fois, tu en as heurté un malencontreusement et tu as pété une raquette.
32. Les traces de balle sur terre. Surtout quand tu tombes contre un adversaire tatillon qui veut tout vérifier.
31. La ligne du fond adverse effacée par la terre battue. Tu n’as plus tes repères et tu es sûr que ton adversaire te carotte impunément.
30. Les piquets de simple enlevés. Faut les mettre à quelle distance du couloir, déjà ?
29. Les vieux néons d’éclairage dans les salles (même s’ils font d’excellentes excuses en cas de double).
28. La mousse sur les vieux terrains en quick.
27. Devoir passer le filet après avoir joué sur terre (surtout quand t’as perdu).
26. Les salles très acoustiques qui permettent à tout le quartier d’entendre tes hurlements.
25. Les courts en zone urbaine, impossible de se concentrer.
24. Les courts à la campagne, tu peux pas bien jouer dans ce désert.
23. Les courts fermés à clés.
22. La balle qui s’échappe par le trou dans le grillage en fond de court. Comme t’as la flegme d’aller la chercher, tu vas tenter de la ramener en raclant avec ta raquette, mais tu vas juste réussir à t’écorcher le bras.
21. La balle qui se volatilise derrière la bâche du fond. Plus grand mystère de l’univers derrière les machines à laver « avaleuses » de chaussettes.
20. La balle qui débarque en plein échange depuis le court d’à-côté.
19. Le filet trop bas (jamais compris comment le remonter).
18. Le filet trop haut (tu es sûr que c’est pour ça que ta 1^ère balle ne passe pas aujourd’hui).

Les medias

17. Le décalage horaire en Grand Chelem (et les cernes qui vont avec).
16. Les consultants ex-90è mondiaux qui ont la même capacité d’analyse qu’un vieux du PMU (en plus chiants).
15. La lecture de l’Equipe au lendemain d’une  cruelle désillusion.
14. Le site de la Fédé qui rame le jour de la sortie des classements.
13. Les analyses technico-tactiques des experts après chaque défaite d’un Français. (« Il a perdu parce qu’il s’est fait entraîner dans la diagonale des revers, bla bla bla. » Non, il a perdu parce qu’il était moins fort)
12. Les chaînes payantes qui récupèrent tous les tournois.

L’entraînement

11. Ramasser les balles après la séance de panier. Tu préfères tenter des lancers francs.
10. Les exercices incompréhensibles. Vaz-y, commence, je regarde…
9. Le panier de balles posé trop près de la ligne de fond et que tu finis par renverser à force de reculer.
8. Les exercices sans raquette.

Divers

7. Le certificat médical à refaire chaque année (merci Photoshop qui permet d’esquiver).
6. La licence à plastifier.
5. Le bronzage tue-l’amour (quand tu joues en été).
4. L’eau chaude au changement de côté (quand tu joues en été).
3. Le plat de pâtes à avaler trois heures avant (quand tu joues à 9h).
2. Le prix des places à Roland.
1. La mode. Quand tu revois des photos de toi en pantacourt et débardeur…